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L’Arménie, une terre de rencontres

À la croisée des continents, un pied dans la culture européenne, l’autre tourné vers l’Asie centrale, l’Arménie est un carrefour des cultures.

Sur la route des différents grands empires qui ont façonné l’histoire du continent, le pays puise dans ces viviers multiples tout en préservant une identité propre et affirmée.

Première terre chrétienne

Durant l’Antiquité, l’Arménie connait un certain nombre d’Etats qui prospèrent sur ces terres : les Hittites, les Nairi ou encore les Urartu, dont le roi Argisthi Ier, qui fondera Erevan au 8ème siècle avant J.-C.

Plusieurs envahisseurs successifs prennent ensuite le contrôle du plateau arménien. Les Perses Achéménides, Alexandre le Grand puis les Grecs, les Parthes, les Perses Sassanides puis enfin les romains qui en font un protectorat.

Installé au pouvoir par l’empereur Dioclétien, le roi Tiridate IV se convertit au christianisme et fait de l’Arménie l’un des premiers pays officiellement chrétiens de l’Histoire.

Face aux empires

L’Arménie se trouve rapidement exposée à l’essor des différents empires alentours. L’arrivée des Arabes, en premier lieu, va établir l’Emirat d’Arménie au IXème siècle.

L’Empire romain byzantin vient réclamer sa souveraineté deux siècles plus tard, mais le pays tombe rapidement aux mains des turcs seldjoukides.

Au début du XIIe siècle, le Saint-Empire romain germanique réinstalle un roi chrétien sur le trône d’Arménie, allié à eux à l’occasion des Croisades en Terre Sainte.

Avec le recul des chrétiens d’Occident, l’Empire ottoman et l’Empire perse, puis l’Empire russe par la suite, vont continuer à se contester la domination sur l’Arménie, à l’avantage des Turcs, jusqu’à l’effondrement de leur empire en 1918.

Sous le giron soviétique

Après une courte période d’indépendance de 2 ans, les Arméniens doivent acceptent la protection des bolcheviques face à l’influence grandissante de la jeune Turquie.

Ils passent ainsi progressivement dans la sphère de domination de Moscou, et la soviétisation de la région gèle pour un temps le conflit territorial naissant avec l’Azerbaïdjan au sujet du Haut-Karabagh.

Tandis que les premières années de domination soviétique sont relativement apaisées, l’arrivée au pouvoir de Staline va faire renaître une période de crainte pour les Arméniens, et particulièrement pour l’Eglise.

Avec l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev au début des années 1980, l’Arménie se voit en mesure de réclamer une meilleure politique du gouvernement soviétique, notamment contre la pollution engendrée par l’installation des usines soviétiques préalablement.

Et avec l’affaiblissement de Moscou, le pays entrevoit à nouveau des possibilités d’indépendance.

 

 

La République d’Arménie

Le 21 septembre 1991, l’Arménie déclare officiellement son indépendance et élit 2 semaines plus tard un nouveau président de la République, Levon Ter-Petrosyan.Très concerné par la question du Haut-Karabagh, il engagera le pays dans un conflit ouvert avec l’Azerbaïdjan.

La guerre s’achève trois ans plus tard avec un cessez-le-feu, sous pression de la Russie et de la Turquie.

L’Arménie entre dans le XXIe siècle avec de nouvelles intentions, développant son commerce avec les nations voisines (Géorgie, Iran) et attirant les voyageurs avec une culture riche, marquée par les différentes cultures qui forment son identité.

La gastronomie traditionnelle du pays est aujourd’hui mise en avant à l’international comme façade d’un pays aux aspects multiples, à explorer immédiatement ! Profitez d’un voyage vers l’Arménie pour en faire l’expérience.